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6 films inspirés d'Ed Gein

Si le nom d’Edward Gein ne vous évoque peut-être rien, vous avez forcément déjà entendu parler de ses crimes à travers des personnages de fiction, et notamment à travers des personnages cultes de cinéma. Officiellement reconnu coupable de deux meurtres, Ed Gein a défrayé la chronique aux Etats-Unis dans les années 1940/1950, et en poursuivant la lecture de cet article, vous comprendrez bien vite pour quelles raisons…

 

1. Psychose (Alfred Hitchcock, 1960).

Comme Norman Bates dans Psychose ou dans la série Bates Motel, Edward Gein vouait un véritable culte à sa mère, une femme dominatrice et fanatique (façon Margaret White dans Carrie  de de Palma, ce qui –vous en conviendrez-, peut laisser des séquelles…). En effet, elle s’obstinait à élever ses fils selon un code moral très strict, et s’évertuait à annihiler tout désir sexuel chez eux afin de leur éviter d’aller en enfer. Elle considérait que sa version du monde était la seule vérité, et n’avait aucun mal à l’imposer par la force à son mari alcoolique et à ses fils.

Socialement et émotionnellement retardé, Ed avait pour elle une fascination malsaine. A la mort de sa mère, Edward a 39 ans, et se retrouve seul au monde à s’occuper de la ferme familiale. Il scelle les pièces de la maison qu’elle avait le plus utilisé, et les préserve comme des reliques. Il continue à la faire vivre à travers lui, en portant ses vêtements et en la faisant parler (on peut y voir également une inspiration potentielle pour le personnage de Fenix, dans Santa Sangre de Alejandro Jodorowsky.

 

2. Le silence des agneaux (Jonathan Demme, 1991).

Laissant libre cours aux fantasmes qu’il avait dû étouffer pendant des années, Ed Gein se prend d’une véritable obsession pour ce que sa mère lui avait toujours défendu d’approcher : les femmes. Dès lors, il passe son temps libre à lire des livres d’anatomie et des magazines pornographiques.

Il porte également une grande attention à la rubrique nécrologique, dans laquelle il apprend la mort de femmes des environs. Il exhume régulièrement des cadavres de femmes, dont il conserve des morceaux –notamment la tête-. Comme Buffalo Bill, Ed Gein rêve d’être une femme, et veut savoir ce que cela fait d’avoir des seins et un vagin. Par ailleurs, il prend un malin plaisir à dépecer les corps fraichement déterrés.

 

3. Massacre à la tronçonneuse (Tobe Hooper, 1972).

Et voilà que nous entrons dans le sordide (mais c’est ça qui nous intéresse le plus, n’est-ce pas ?) ; non seulement Ed Gein dépèce des cadavres, mais en plus il tanne la peau et fabriquait de multiples objets avec ce précieux matériau : des abat-jours, des rideaux, des draps, des vêtements… Une inspiration évidente du personnage de Leatherface, qui a lui-même inspiré celui de Bloody Face dans la saison 2 d’American Horror Story.

 

Quelques autres films -et pas des moindres- inspirés d’Ed Gein :

 

4. American psycho (Mary Harron, 2000)

 

5. Dragon rouge (Brett Ratner, 2002)

 

6. Maniac (Franck Khalfoun, 2012), remake de Maniac (William Lustig, 1980)

 

Ce que nous montre l’exemple d’Ed Gein, c’est qu’avec une seule inspiration, il est possible de réaliser une multitude de chefs-d’œuvre. En visionnant ces films, on ne sait pas forcément qu’ils sont tous inspirés du même bonhomme, et il est quasiment impossible de le deviner. Ces films ne se ressemblent pas car chacun traite le matériau de base d’une manière différente.

 

                                                                                                                    

                                                                                                               Mathilde Bert

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